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Bali, suite et fin

On vous a compris. Suite à votre suggestion, voici une meilleure idée du parcours balinais. On vous a conté les 7 premières étapes dans le  post  précedent, on est donc rendu au #8 (ça va vous suivez?)

Nous voila à présent sans voiture, on a rendu notre fidèle Suzuki. Après une journée à Sanur, station balnéaire décrépie, on embarque sur le "fast boat" public, qui n'a de fast que le nom. On voulait prendre le bateau public lent, qui part tous les jours à heure fixe, mais "ah non, aujourd'hui, il ne part pas, d'ailleurs il n'est pas parti hier...et je sais pas s'il partira demain." 

On embarque donc sur un rafiot craquant de la coque au pont. Une pile de gilets de sauvetage entassés à terre nous informe qu'il n'y a pas de canots de sauvetage. On est les seuls européens à bord, le bateau étant rempli de locaux. Sous nos pieds, des caisses de bouffe pour les habitants des iles : chips, nouilles, viande, etc (yeah, on aura notre dose de mie goreng sur place!).

Après une traversée sans encombres, arrivée à Nusa Lembongan et ses eaux cristalines à faire pâlir Guy Roux, et son sable clair.

Il n'y a pas de voitures sur l'ile, qui fait à peu près la taille d'Ouessant. L'île s'explore donc en scooter : re-belotte pour une ride à 4 pour 5 jours. Le coin est superbe: plages paradisiaques bordées de cocotiers et de mangrove d'un côté, et vagues de surf de l'autre, avec une eau à 28 degrés : une certaine vision du paradis. L'île est reliée à sa "p'tite soeur", Nusa Ceningan, par un petit pont de métal rouillé et troué qui enjambe un lagon aux eaux turquoises. Les paysages sont là encore superbes, parmi les plus beaux qu'on ait vus.

Les journées s'écoulent au rythme des balades en scooter, des bali kopi sur la plage, snorkle parmi les coraux, des vagues qui s'éclatent contre les falaises, des bateaux qui arrivent et des petits pépins mécaniques : 2 pannes d'essence et un pneu crevé, résolus en 2 temps 3 mouvements.

Petite surprise : l'eau du robinet est salée. On a l'air un peu cons avec notre stérilisateur qui, certes, stérilise, mais ne désalinise pas. On serait bien restés 2 semaines dans ce petit coin superbe, a dégomer des mie goreng et écluser des bintang dans les warungs du bord de mer, mais on est très contents de retrouver nos potes Kentin, Vivi, Arthur et Fanny à Canggu après une traversée dans l'autre sens sans encombres et une journée de vélo sur le bord de mer de Sanur.

Canggu, c'est un peu le mile end (ou le marais pour les parigots) avec la mer : petits cafés bobo, barbiers de hipsters tatpiés, fixies et bars de plage, ça change, mais rien de très balinais (à part les mie goreng et la babi guling...assiette de cochon grillé balinais aux épices.

 Le programme est simple : plage (et rivière), surf, noix de coco et apéros avec les potes, petite pause après notre mois de baroudage à travers Bali, merci les potes et bravo Arthur pour ta patience au resto alors que tu étais toujours le dernier servi.

Après cette parenthèse, direction Ubud, coeur spirituel de Bali, niché entre des rizières époustouflantes, d'un vert presque fluorescent, le calme qui y règne contraste avec le bruit constant et les sollicitations des vendeurs de la rue principale (pourtant située à 127 mètres). 

On se balade sur des petits chemins pavés en observant les riziculteurs travailler, on croise des canards et leurs familles et on mange des noix de coco directement cueillies dans l'arbre. On n'aura malheureusement pas exploré les environs, les gens du coin nous ayant déconseillé d'être 4 sur un scooter dans le trafic Ubudesque (quelle idée).

On prend ensuite la direction de notre dernière étape balinaise, et pas la plus intéressante : Kuta. Mis à part des vagues parfaites pour débuter le surf qui nous ont permis à tous les 4 de nous éclater, pas grand chose à dire sur ce coin... sauf peut être notre première (et dernière, on espère) expérience de séisme de 6.5 sur l'échelle de Daniel Hechter. En pleine nuit, ça secoue (mais pas assez pour réveiller les gars). Sensation étrange. On passe donc nos derniers jours entre plage et notre belle guesthouse, entre surf et mie gorengs avant notre avion pour le Japon...destination inconnue et très attendue.

Bilan global de Bali : - des gens adorables (qui ont toujours le sourire mais surtout un truc à vendre) - des paysages superbes - de la bonne bouffe - Lucien sait nager - Léon sait compter jusqu'à 30 (en oubliant 24)

- Niveau pollution des plages, on s'attendait à une cata, selon certains, mais ça ne fut pas le cas, c'était vraiment propre (mais ça dépend peut être des saisons/courants) 

Moments preférés des gars : - Lucien : le Mahimahi grillé sur la plage. Voir une tortue. Tous les moments en scooter. - Léon : quand le singe nous a fait peur (Padangbai) - Élo: surfer pour du vrai, voir les copains, les moments en famille (c'est pas possible de méditer avec les cris des enfants de toute façon...) - Antoine : mie goreng. BabiGuling. Nasi ayam. Nasi champur.

Bintang. Surf

Bref, on aurait pu voir plus d'Indonésie en 50 jours, mais c'était notre étape de rodage pour le voyage en famille. On est donc content de partir et de découvrir de façon plus express le Japon. 

La suite très vite!

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