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One, Two, Sri Lanka !

Next...Le Sri Lanka.

Une île qui nous fait rêver...

On l'imagine comme le carrefour entre l'Inde et l'Asie, très verte et montagneuse avec des plages préservées.

Les habitants ont la réputation d'être très accueillants, d'ailleurs on a croisé une famille de Sri lankais dans une auberge à Bangkok qui nous ont invité à souper et proposé de les contacter en cas de soucis.

Et, détail de la plus haute importance, on a eu de bons échos de la bouffe.

On est donc super enthousiastes !

L'itinéraire imagé:

Le voyage depuis la Birmanie doit durer 24 heures en comptant l'escale :

Départ de Yangoun à minuit et demi pour le premier vol de 3 heures vers Kuala Lumpur, où nous restons toute la journée avant le 2e vol qui nous fera arriver à minuit et demi à Colombo.

Difficile de tenir pour le petit Léon qui s'endort dans le bus pour l'aéroport et en attendant l'embarquement.

Et, au moment d'embarquer, catastrophe, Léon vomit tout son riz aux légumes sur Élo. Faut-il y voir un signe qu'on a eu notre dose de riz frit?

On essuie à la va-vite et on embarque pour un petit 3 heures de vol, agrémenté d'une bonne odeur rance, notre dernier souvenir olfactif de bouffe asiatique.

Escale à Kuala Lumpur de 5h du mat à 23h30. On a réservé à la dernière minute une chambre d'hôtel de jour. Bonne idée ! !

La journée de transit passe vite et nous atterrissons enfin à Colombo.

Direction Negombo, petite station balnéaire proche de l'aéroport qui nous permet d'éviter la grande ville et où nous retrouvons grand-père et grand-mère, aka JM et MC.

Depuis 48 heures, Lucien et Léon ont le coeur qui bat très fort à l'idée de les retrouver et comptent les heures et les minutes avant les retrouvailles.

Et les palets bretons n'ont rien à voir avec cette excitation !

Negombo n'a pas beaucoup d'intérêt mais c'est plus relax que Colombo. On passe la première journée à organiser les 15 prochains jours avec les grand-parents.

On s'aperçoit qu'on est de plus en plus à l'arrache en débarquant dans un nouveau pays, pas d'itinéraire défini ni d'hébergements réservés. On verra bien si ça marche quand même !

Le guide du Routard nous prévient des petites magouilles que l'on peut rencontrer, très vite, on y est vite confrontés.

Un chauffeur de tuk tuk affirme à JM et MC être le cuisinier de leur hôtel et leur propose un tour en toute confiance... ok mais il n'y a pas de cuisinier à l'hôtel.

Un peu plus tard, Antoine se fait accoster par un mec qui fait soi-disant le ménage dans notre hôtel mais quand on lui demande le nom de l'hôtel, vexé il nous dit de lui "lâcher les baskets" en français dans le texte.

Il va falloir être vigilant, le Sri lankais a l'entourloupe facile on dirait.

(Finalement, ça ne sera arrivé que 2 fois, ah la la les guides qui te foutent la frousse pour rien...)

On quitte notre guesthouse sans regret, un des pires hébergements du périple. Pas en terme de confort ou propreté mais en amabilité.

Le gérant nous saute dessus pour payer, avec en prime une "erreur" dans la facture, petit déjeuner composé de 3 haricots, du chou et un demi oeuf dur, une seule table et 4 chaises et pas de possibilité d'être ensemble pour le repas...

On espère que ce n'est pas la norme ici!

Direction Anuradhapura en van avec chauffeur, 4 heures de route à doubler moult tuk-tuks au milieu de paysages verdoyants et montagneux. Ça rappelle un peu Bali mais les Sri lankais sont un poil plus dodus.

On reçoit un accueil à l'opposé de la guest de Negombo, peut-être le meilleur depuis le début du voyage. Le Sri Lanka nous offre des extrêmes !

En échange d'une papaye offerte, on propose au gérant de goûter au camembert ramené de France et qui a passé 4 jours dans la valise. Refus poli après avoir consenti à sentir la chose...

On part visiter ... des temples! On est toujours motivés et finalement toujours ébahis par ce que l'on découvre.

On se fait conduire entre les temples en tuk tuk ce qui rend moins intense la chaleur moite des visites.

Ici au Sri Lanka on ne parle pas des plus beaux temples, ni des mieux conservés mais ce sont bien les plus vieux, certains datant d'avant ce bon vieux J-C.

On a donc pu voir l'arbre, le temple et la pagode les plus vieux du monde!

Il y a encore pas mal de ruines entre les temples rénovés au milieu d'arbres magnifiques et de rizières, terrain de jeux de nombreux singes, quelques vaches et pas mal de chiens errants.

Boudhas, sculptures d'éléphant, peintures colorées kitch, on se croirait dans un épisode des Simpson.

C'est très vivant et beaucoup de croyants viennent encore se recueillir et faire des offrandes.

Partout des fidèles souvent en blanc, de l'encens, des fleurs de toutes les couleurs, c'est envoutant.

Et comme toujours, les gars attirent l'attention et l'affection de plein de monde. On leur sourit, leur caresse la joue et on les prend en photo.

Ils ne se plaignent pas de la visite des temples, toujours aussi motivés et enthousiastes. Et ils reçoivent toutes les marques d'attention, avec le sourire pour Lucien et une totale indifférence pour Léon.

Le lendemain, nous prenons la route pour Kandy.

Un tuk tuk amène Élo, Antoine et Lucien à la gare routière pour acheter les billets de bus pendant que le tuk tuk repart chercher Léon, JM et MC.

Le chauffeur de bus nous dit de monter dans le bus, que les autres nous rejoignent au prochain arrêt.

On hésite, on lui dit qu'on prendra le bus suivant mais il nous dit qu'il s'est entendu avec le chauffeur de tuk tuk c'est bon.

Alors on monte, pas très serein.

À l'arrêt suivant, personne.

Le bus repart en roulant tout doucement.

Le chauffeur est au téléphone (avec le conducteur de tuk tuk on espère).

Il descend et guette la circulation, puis remonte dans le bus et nous dit que finalement, ils ne viendront pas.

On lui dit que si.

On sent qu'il voudrait qu'on lui dise ok c'est pas grave ils vont se démerder, allons-y.

On lui réplique un peu énervés qu'on n'ira nul part sans notre fils.

Les passagers suivent la conversation et sont partagés entre l'envie de nous faire sortir du bus pour être à l'heure et la solidarité de parents.

Finalement le tuk tuk déboule à fond et s'arrête devant le bus en frein à main, ambiance Fast and Curious.

Léon embarque et fait rire tout le monde dans l'allée.

C'est parti pour 3 heures de route.

Les paysages que l'on voit défiler sont incroyables. C'est vert, vallonné, touffu, tropical.

Kandy est une petite ville disposée autour d'un lac entourée de collines où se nichent plein d'hôtels plus ou moins discret. Le notre est assez en hauteur et la chambre familiale au niveau du toit offre une superbe vue mais attire les singes, donc le gérant nous avise de bien fermer la porte.

Léon demandera toute la journée si on a bien fermé la porte. Et aussi si les singes peuvent être pompier?

On visite le temple de la dent, on parle ici de la dent sacré de Boudha. On ne l'a verra pas bien sûr mais le site est agréable, ombragé et calme.

Le lendemain, pendant que les plus jeunes et les plus vieux vont visiter le jardin botanique, les parents font la petite ascension vers le Boudha géant. Ça fait du bien de marcher à un bon rythme sans petits boulets pendus aux bras.

Le jardin botanique est magnifique, d'après les gars.

Le jour suivant, on a prévu de prendre le fameux train de Kandy à Ella.

Obtenir nos billets a été un parcours du combattant.

À la gare et à l'office du tourisme, on se fait dire qu'il n'y a plus de réservation de sièges disponible. Les billets s'achètent 45 jours à l'avance.

Il faudrait donc qu'on arrive 1 heure en avance à la gare pour acheter des billets mais on aura pas de places assises réservées et dans le train c'est à la guerre comme à la guerre.

Avec nos gros sacs, nos petits nains et leurs grand-parents, les 7 heures de trajet risquent d'être trèèèèèès longues.

Alors on essaie de passer par le marché noir et de dégoter des places moyennant gros biftons. Le boss de notre hôtel nous dit qu'il peut nous arranger cela.

On stress un peu car les billets ne nous parviennent que la veille à 22h, ils ne vont pas jusqu'à Ella mais seulement jusqu'à mi-parcours et les sièges sont éparpillés dans le train... mais le mec nous dit "don't worry, don't worry".

On est sceptiques comme des fosses, mais on n'a pas le choix de le croire.

Ouf! On obtient nos billets de justesse et on finit assis presque à côté dans le célèbre train.

En route!

Le train est un tortillard bleu passé de date avec les fenêtres qui s'ouvrent en grand pour respirer l'air frais des montagnes, ce qui demande de toujours devoir garder un oeil sur les enfants.

Les locaux eux sont assis sur les marchepieds sans soucis.

Le paysage change selon la lumière qui joue avec les nuances de vert. Des arbres centenaires et des fleurs colorées jalonnent le trajet.

Et puis bien sûr des plantations de thé à perte de vue comme des coteaux recouvert de leur feuillage vert. Les travailleuses tamoules en plein cueillette avec leurs robes colorées.

Encore une fois, splendide.

Les vendeurs de cacahuètes, samosas, beignets, oranges défilent mais on reste fidèles à nos sandwichs à la banane, meilleur picnic du voyage.

Sur le quai, un chien à 3 pattes passe et Léon nous demande si sa patte va repousser.

La météo se dégrade peu a peu et il finit par pleuvoir de plus en plus fort.

À moins de 20km de l'arrivée, le train s'arrête et on entend parler d'un accident de voiture sur les rails qui bloque la voie ferrée plus loin. On parle à ce moment là d'une heure d'arrêt.

Une demi-heure plus tard il est question de repartir peut-être dans 1 heure et demi. Puis ce sera peut-être dans 2 heures...

La fin du voyage se passera donc en taxi. Arrivée à Ella sous la pluie de nuit. Ça ne nous charme pas d'emblée : le petit village a du être mignon un jour mais ressemble aujourd'hui à un guetho à touristes, rien d'authentique, pas notre (Sri Lan)kame. Mais l'apéro à l'abri de la pluie nous ravigote!

Le réveil sous le soleil nous fait plus apprécier Ella. Un petite rando sympa à travers les plantations de thé nous amène au sommet du Little Adam's Peak.

La vue est ben correcte...

Pas de visite de plantation car elles sont fermées le dimanche, pas de bol.

Et l'incontournable à faire pour se la péter sur Instagram, le Nine Arch Bridge.

On y va pour le passage du train à 15h30 (les horaires du train sont affichés sur un cocotier en bord de chemin)

À 16h30 on a toujours pas entendu siffler le train alors on décide de rentrer.

Au bout de 100 mètres, on tombe nez à nez avec les gars, JM et MC qui avaient décider de nous rejoindre.

Alors on retourne sur le spot et c'est pile le moment où le train se décide à apparaître, coup de bol cette fois-ci.

Le lendemain, 4 heures du mat, un van nous embarque jusqu'au parc naturel de Uda Alawe, une réserve bourrée d'éléphants sauvages.

Une jeep nous attend pour le safari.

On n'est pas seuls à vouloir admirer les pachydermes, une cinquantaine de jeeps attendent en file de rentrer. Notre chauffeur Ranger du risque grille tout le monde et c'est parti.

Au premier éléphant, il doit y avoir 20 jeeps agglutinées avec le moteur allumé à quelques mètres de l'animal. On a un peu peur.

Finalement, le parc est immense et on roule peinards sur les pistes défoncées.

On aperçoit une bonne dizaine d'éléphants dont un de très près.

Un énorme plan d'eau, infesté de crocodiles, où se baignent sereinement des buffles (la cohabitation semble fonctionner) semble le point de rendez-vous des animaux du parc. Des grues autour des buffles planent comme des avions en papier dixit Lucien.

Niveaux oiseaux, on est servis: des paons, toucans, pélicans et autres ailés survolent le site.

Enfin, des singes et des iguanes peuplent les arbres.

Après le safari, on termine le voyage en van pour nous rendre sur la côte sud, à Tangalle où nous allons enfin nous poser pour plus de 2 nuits.

Six jours au bord de la mer avec le bruit des vagues comme bande-son.

Petite routine relax en bord de mer: Balade sur la plage, baignade dans les vagues, châteaux de sable, ramassage de coquillages, tirage des filets de pêche, peaufinage du bronzage, resto les pieds dans l'eau, picnic et apéro.

Sanidou, l'enfant des gérants de la guesthouse où on est resté 5 jours est heureux quand des enfants y séjournent. Tous les matins il demande à ses parents si la chambre familiale est réservée et il nous attend donc avec impatience.

Pas sauvage, en 3 minutes les gars jouent ensemble.

Lucien nous dit qu'il comprend sa langue car sans parler la même, ils se comprennent bien.

Ça tourne toujours autour de véhicules, moteurs, vroum vroum, pas compliqué quoi!

MC et JM nous quittent après deux semaines en leur compagnie.

On en a bien profité, ils vont peut-être devoir prendre des vacances après avoir exploré les temples de Anuradhapura, arpenté le jardin botanique de Kandy, gravi les montagnes de Ella, suivi les traces des éléphants à Uda Walade, affronté vagues et courants de la mer de Tangalle...

Et surtout s'être occupé à plein temps de nos deux petits lascards, leur avoir lu une centaine d'histoires, construit des châteaux de sable et circuits de billes, avoir fait quelques kilomètres de marche main dans la main, les avoir sautant sur leur lit au réveil, les avoir consolé pour des petits bobos, avoir répondu aux questions saugrenues de Léon, construit des cabanes avec Lucien.

Ayubowan les grand-parents c'était super de vivre cette découverte du Sri Lanka avec vous.

La vie à 4 reprend mais ne va pas durer longtemps.

On quitte Tangalle pour rejoindre Polhena en bus.

Le bus longe la côte nous offrant une vue sur de superbes plages, tandis qu'à droite des rizières luxuriantes défilent. Oui mais ce paysage est difficile à admirer tant le chauff(a)eur bourrine à fond les ballons. Une conduite sportive agrémentée de coup de klaxon incessant pour que tout obstacle se tasse à notre passage. Et bien sur la TV qui diffuse un sorte de mix entre Franky Vincent et Khaled à plein volume.

On est content d'arriver sans dégueuler, meme si on est sourds!

Nous y retrouvons nos potes de Bali, Nico et Marine, ainsi que Lolo et les copines, Marie et Nathou !

Vont ils nous reconnaître ?

À force de manger des portions égales de bouffe moyennement équilibrée... Les gars ont grandi, Élo a grossi et Antoine maigri depuis le début du voyage.

En tout cas, les gars sont ravis de retrouver les Balinais et avec Lolo ça clique tout de suite, Léon affirme que c'est parce qu'elle ramène du saucisson...

Notre guesthouse est bien relax, ambiance reggae rasta roots. Il y a deux chiens, Bob et Marley.

Léon analyse la déco et demande pourquoi le monsieur a un caca sur la tête...

Comme s'il n'y avait pas assez d'animaux sur l'île, on décide d'aller observer la faune marine. Pour l'excursion aux baleines, on choisit le prestataire qui nous parait le plus respectueux.

Dans le local, des affiches alléchantes nous promettent moult baleines sauteuses et groupes d'orques, on croirait l'affiche pour Sauvez Willy.

On verra 5 baleines bleues de très près, un spectacle époustouflant et émouvant que les enfants comme les grands enfants apprécient beaucoup : beau cadeau d'anniv pour le grand Léon!

Comme d'habitude, Léon s'endort sur le chemin du retour, bercé par le tangage du bateau.

Le soir, il nous demande si on peut refaire la croisière demain... pour avoir du gâteau au chocolat de nouveau!

La journée se termine en beauté, ou plutôt en comté !

Soirée apéro coucher de soleil, charcuterie et fromage.

Un vrai festin ramené de France que tout le monde savoure et qui nous fait bien plaisir après ces mois de voyage.

Les gars nous ont d'ailleurs parlé de saucisson 50 fois depuis les 3 derniers jours. Merci les cops!

Il ne nous manque plus que voir une tortue venir pondre ses oeufs par cette nuit de pleine lune pour vivre une soirée parfaite.

En pleine discussion, certainement de très haut niveau intellectuel, une petite dame nous interrompt pour nous informer qu'à 30 mètres une tortue vient de sortir de l'eau, sûrement pour venir pondre sa progéniture sur la plage.

On va alors vivre un moment exceptionnel: l'observation de la grosse maman tortue qui sort décidée de l'eau pour venir creuser avec ses pattes arrières un trou profond pour y déverser ses oeufs à moins de 10 mètres de nous.

Malheureusement, ce moment est gâché par le sans-gène ahurissant d'une touriste conne qui s'approche de la bête pour prendre en photo avec flash (#InstagramFirst)...

Le miracle de la nature face à la nature humaine...

Mais ce fut une journée assez exceptionnelle.

Les amis partent en safari le lendemain, Lucien les accompagne. En plus d'aimer observer les animaux sauvages, il s'est entiché de Lolo, Nico et Marine et ne les quitte plus.

Ils auront donc la chance d'admirer plein de bêtes en pleine nature au son des prouts de lulu paraît-il.

Lulu et lolo partent en safari. Lulu pète dans la jeep que fait lolo ?

Sur la plage, les gars adorent voir le soleil se coucher, mais pour Léon c'est surtout pour attraper des bernard l'ermite aka des Bernard qui grouillent à la nuit tombantes.

C'est mignon sauf qu'un soir où les gars ont joué toute une soirée avec un Bernard, Léon commence à avoir les lèvres qui tremblent en nous expliquant qu'il veut ramener le Bernard à Montréal. On rigole en lui expliquant que ça sera pas possible... Et là on a droit à 30 bonnes minutes de gros sanglots de Léon triste de devoir laisser son mollusque.

On avait entendu parler de la possibilité de louer et de conduire nous-même un tuk tuk, alors on a ajouté un moyen de transport à notre longue liste des modes de déplacement utilisés pendant notre voyage.

Nico sera notre pilote, même s'il ne se rappelle pas qu'on roule à gauche ici, ouf comme chez lui. Les débuts ne sont pas évidents, les vitesses passent mal, on cale au milieu de la route, on se fait klaxonner (mais ça c'est normal).

On doit peser notre poids à l'arrière, surtout après s'être englouti une énorme brioche au petit dej.

Finalement, Nico prend confiance et c'est parti pour un roadtrip sur la côte.

Premier arrêt à un port de pêche très animé. Les hommes s'affairent à démêler les filets, réparer leur bateau.

Ils ne voient pas beaucoup de touristes et nous regardent étonnés.

On se fait inviter à monter sur un bateau. Ils sont curieux de savoir d'où on vient et proposent un vin d'arrak à Antoine (il est 9h du mat) et un paquet de biscuit à chacun des 2 gars.

On continue vers Tallala, belle plage paradisiaque pour un plouf bien apprécié.

Après un lunch en bord de route où nous avons eu le meilleur curry du pays (Marine et Nico s'occupe de leur site web, ils pourront vous filer l'adresse!), on arrive à Hiriketiya, petite baie qui devait être incroyable il y a quelques années, mais qui aujourd'hui est envahi de surfers et de cafés de hipster avec pokebol-avocadotoast-sansgluten.

Dommage.

Notre petit Léon devient grand et fête ses 4 ans.

Dans un soucis écologique mais aussi pratique, les cadeaux sont surtout immatériels. L'excursion aux baleines la semaine passée ou la montée au sommet de la Tour Eiffel lors du prochain séjour à Paris dans 4 mois, ça le perturbe un peu pauvre enfant.

Donc rien ne vaut un bon gros gâteaux au chocolat pour souligner l'occasion.

Lucien veut se faire beau pour célébrer son frère, se laver les cheveux, ça ok, mettre des vêtements propres, euh..., et enfiler une belle chemise blanche, ce sera peut-être pour les 5 ans pour le coup !

Léon : "À ma fête je vais demander une cape de Spider Man.

Maman: Ah oui pour avoir des super pouvoirs et escalader les murs?

Léon: Oui, comme ça je pourrais grimper aux cocotiers ... et vous lâcher des coconuts sur la tête."

Le snorckling à yeux nus pour admirer les tortues, ça va 5 minutes.

Finalement on loue du matos et .... wow c'est complètement dingo !

D'énormes tortues broutent tranquillement à 20 mètres du bord et restent imperturbables malgré les baigneurs, parfois très envahissants.

Voir ces chéloniens d'aussi près est hyper impressionnant : leur grâce en nageant à contre courant, leurs yeux quasi humains, leurs écailles zébrées...c'est à couper le souffle.

On mesure une fois de plus quelle chance on a, de pouvoir assister à ce spectacle, tous les 4 ensemble.

La session de surf pour Antoine et Nico au lever de soleil parmi les tortues complète le tableau.

Ces 12 jours de vacances sont passés très vite malgré le peu d'activités.

On en a bien profité pour avancer notre paperasse : écrire le blog, planifier Oman et la suite du voyage, gérer l'administratif (les impôts à distance c'est toujours aussi relou) mais on a surtout fait une découverte bien pratique : au Sri Lanka, les lampadaires ont des interrupteurs à leur pied.

On quitte à regret notre guest où nous nous sommes sentis à la maison, tellement que le dernier soir, Lala, le gérant nous a invité au souper.

Un bus, avec une conduite toujours aussi sportive, longe la côte et nous permet d'apercevoir, à vitesse grand V, quelques pêcheurs sur piquet.

Même si c'est un des symboles de l'île et la photo de couverture de la plupart des guides de voyage, plus personne ne pêche sur ces bâtons enfoncés dans l'eau si profondément qu'ils ont vaillamment résisté au tsunami de 2004. Comme pour les pêcheurs emblématiques du lac Inle, ces pêcheurs de pacotille prennent la pause contre une bonne liasse de roupies.

Une heure de trajet nous permet de rejoindre Galle, petite ville fortifiée à la Vauban dont les rues à tendance coloniale sont classées au patrimoine de l'Unisco.

C'est donc super bien préservé et plutôt joli.

Les fortifications longent la mer et entourent les ruelles parsemées de petites maisons aux couleurs pastels avec balcons et portes en bois patiné par le temps et les embruns, et les rues mènent toutes à la mer.

On teste le crême glacée locale.

Petite balade sur les remparts en fin de journée et recherche appliquée du resto du soir pour un des derniers repas Sri lankais. On opté pour un curry aux 10 saveurs d'accompagnement, au format généreux.

Le voyage en train vers Negombo en 3e classe nous laissera un souvenir moite.

Mais comme toujours la vue est superbe et les gens adorables.

L'accueil des locaux aura été parmi le plus authentique er chaleureux du voyage.

On s'est plusieurs fois fait inviter dans la maison, sur le bateau ou à souper par nos hôtes. Les gars se font offrir 12 bananes chaque jour et des biscuits à la pelle. On nous offre le thé et on nous invite à manger on nous offre des bracelets sans rien attendre en retour.

On sent juste une curiosité et un amour pour les enfants de la part des gens. Et ce sourire... toujours aux lèvres.

Le moment de quitter l'île arrive: à l'aéroport Léon dit à la sécurité qu'il a un serpent dans son sac à dos... tout va bien, on décolle sans encombres vers de nouvelles aventures : direction Oman.

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