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Est-ce qu'il y a des dromadaires sur le Mont Royal?

Le retour des Ours à Montréal, dernier post du blog!

LE RETOUR

Rentrés le 20 juin à Montréal, nous nous sommes vite fait emporter par le tourbillon de la vie.

Les amis nous ont fait non pas une mais deux surprises : un petit déj' d’arrivée (on révait de bagels) et un apéro le soir-même, des attentions vraiment appréciées. Merci les copains!

On était encore sur notre petit nuage et reconnaissants d’être si bien entourés même si on n'avait même pas eu le temps de prendre de douche.

Léon, lui, a vraiment débarqué dans une nouvelle ville.

Il y a quelques semaines, il nous avait demandé: “Est-ce qu'il y a des dromadaires sur le Mont Royal?”, on a compris que ses souvenirs seraient vagues.

Il n’a pas reconnu la maison, ni le quartier, ni la garderie. Sachant qu’il est parti en voyage à 3 ans, il aura passé un quart de sa vie en vadrouille, ce petit le globe-trotteur. La première nuit a été difficile pour lui, dans sa chambre, seulement avec son frère, il nous a demandé à 4 reprises si la nuit était finie...

Reprise du Hockey sur plancher!

Les gars ont sorti le plus de jeux possible en un temps record, on ne pouvait plus circuler dans la maison.

Ils ont retrouvé les parcs du quartier et ont revu les copains du groupe de Lucien de la garderie qui n'étaient pas au courant :

Milor lui a sauté dessus, "Tu es là depuis quand Lucien?"

Sacha est resté bouche-bée pendant 2 minutes...

Georges a perdu ses mots " Lu... what??!! "

Encore une belle surprise.

Trois jours après le retour, Lucien et Léon sont partis en vacances (de vraies vacances) en France avec papi.

On a pu prendre le temps de nous réinstaller dans notre maison qui nous a paru immense...et silencieuse!

On a vraiment pris peur devant les placards de fringues remplis (pourtant déjà vidés de moitié avant le départ).

Élo prend quand même du plaisir à changer de fringues, elle ose même mettre un collier ou des boucles d'oreilles, fou!

On profite à fond de Montréal, cette ville est dingue : jogging au Mont Royal, aquagym à la piscine en plein air Laurier, Charlotte Cardin au Festival de Jazz, surf sur la vague statique du St-Laurent, fête du Québec, on kiffe notre ville!

Si les enfants nous ont parfois demandé: “ C'est quoi le week-end ?”, pendant le voyage, Antoine a la réponse puisqu’il reprend le boulot 15 jours après le retour.

La reprise est assez difficile (doux euphémisme)... après une année à vivre des choses incroyables, retrouver une routine professionnelle n'est pas évident.

Même si des choses ont changé dans la structure, globalement, tout semble identique, heureusement que son équipe est vraiment cool et compréhensive.

Les premiers jours, le sentiment de ne pas être à sa place est exacerbé... Une sensation étrange de futilité reste, après avoir passé des mois à répondre à des besoins primaires et vitaux, il faut maintenant s’asseoir devant un bureau, faire des power-point et assister à des réunions, “la vraie vie?” ...

De son côté, Élo, qui avait répondu à une offre d’emploi depuis la plage de Rincon del Mar, a la chance d’avoir reçu une offre pour un job qui débutera après les vacances.

Ah oui, parce qu’après un voyage pas reposant, nous prenons des vacances. Nous retrouvons famille et amis pour quelques semaines en France!

LE BILAN

Le principal enseignement que nous retiendrons de cette folle année, c’est le sentiment que rien n’est impossible.

Sortir de notre zone de confort s’est révélé plus facile qu’on ne le croyait. Les obstacles viennent souvent de nous-mêmes.

On est fiers, surtout de nos p'tits gars!

Deux marcheurs infatigables, explorateurs curieux, deux petits êtres de plus en plus ouverts.

En quelques mois, ils ont tant changé, grandi, mûri, tout en restant eux-mêmes.

Leur phrase préférée : "quand je serais plus grand..." complétée de propositions originales en tout genre nous aura permis d’imaginer toutes sortes d’avenir possible. On souhaite que leur ouverture d'esprit continue d'opérer dans leur petite vie d'écoliers qui va suivre.

Les questions existentielles sur la mort, la vie, le Monde ou la sexualité s'enchaînent, toujours simples et pleines de bon sens.

On n’a pas toutes les réponses mais les questions tantôt hilarantes, tantôt incongrues sont toujours le fruit d’une mûre réflexion.

Allez, quelques perles de notre Léon :

"papa est ce que c’est sauvage les moustiques? Non.. On ne peut pas les caresser alors?”

”C’est vivant une pierre ?”

“On va ou quand on est mort?”

"Est-ce qu'il existe Jacques Chirac ? Alors pourquoi on le voit jamais? Est-ce qu'il met des pyjamas?"

"Tu connais le dinosaure Tiramisu?"

Les progrès notables de la famille ours :

Les gars ont chacun appris à nager pendant le voyage. Lucien au tout début à Bali, Léon à la toute fin en Colombie.

Tous les deux ont appris pas mal de mots dans la langue des pays traversés et sont très à l’aise en Espagnol.

Lucien sait quasiment lire à la veille de rentrer à la grande école.

Léon semble presque prêt à tester le vélo sans roulettes (on tentera les wheeling ensuite) et sait compter jusqu’à 12 en anglais et en espagnol, et dira “Hola que tal" à la maitresse le 1er jour d’école.

Pour les adultes, du mieux en dessin pour Élo qui a tenté de retranscrire chaque journée du voyage avec son style bien à elle.

En revanche, malgré quelques essais, elle ne se lancera pas en coiffure ni en enseignement (c'était pourtant ses métiers rêvés petite).

Antoine n'hésite plus à poser des questions, à parler à tout le monde, et s’énerve beaucoup moins, ne veut rien regretter.

L'âge des enfants, 3 et 5 ans au moment du départ, nous a paru super!

Les avantages : plus économique, enfin surtout au début du voyage : une seule chambre, triple, au départ puis quadruple à la fin. 3 plats pour 4 au resto, enfin avant qu'ils ne se mettent à manger plus que nous. Attractions et transports gratuits ou à tarif réduit bien que ce ne soit jamais très clair (appuyé d'un “Psss Lucien, si on te demande ton âge, tu as 5 ans, ok?”).

Autre point positif : les parents ont l'autorité absolue, on décide du programme et les enfants ne le discutent pas, contrairement à des plus grands ou des ados qui vont plus imposer leur point de vue.

Enfin, ça aussi c'était surtout au début.

On entend un peu plus de soupirs agacés de leur part en fin de voyage.

Et c'est l'âge magique des questions farfelues et des réflexions alambiquées, ce sont de véritables éponges que l'on adore voir se gorger de savoirs nouveaux.

Les points moins positifs:

L'endurance limitée, même si on sait que c'est plus psychologique que physique, ils sont capables de crapahuter on le sait, mais se plaignent parfois (et c’est normal).

Le rythme plus lent avec des journées assez carrées pour tenir sur la longueur.

L'attention constante, la parentalité à plein temps, peu de temps de qualité entre adultes et en amoureux ou en solitaire.

Leur vision de tour du monde est complètement différente de la notre. Par la force des choses, elle est plus terre-à-terre vue leur taille :-).

Ils ont vraiment leurs centres d'intérêt qui ne sont généralement pas ceux attendus. Certains monuments touristiques qu'ils pourraient admirer ne leur arrachent parfois qu'un infime coup d’œil, ils vont être bien plus attirés par un détail impromptu, un caillou, une fourmi, c’est génial mais un peu déconcertant.

Copains comme cochons nos deux joyeux lurons!

La sensation de manquer de temps est exacerbée en voyage.

Bizarre, on pensait qu’on allait avoir le temps de se poser, de contempler, de méditer, de … NADA!

On ne se pose jamais. La to-do list ne diminue pas. Pourtant on n'a même pas l'école des enfants à faire même si on a voulu faire des petits exercices de temps en temps, sans pression. On a l’impression de plus courir après le temps que dans la “vraie”vie.

On s’est offert le plus beaux des cadeaux de vivre ces aventures avec eux, et on veut continuer à passer le plus de temps possible à les regarder grandir.

En parlant de promiscuité

En préparant le voyage, on avait comme résolution de tenter de se séparer par moment, chacun avec un enfant, seul, à 2 ou à 3 pour essayer de casser la routine et avoir des moments privilégiés. ... On ne l'a jamais fait.

La vie à 4, parfois et de plus en plus, commençait à peser pour tout le monde.

On s'en rend compte quand Léon déclare soudainement : "ce serait bien des parents invisibles".

Ou encore: "Est-ce qu'on peut changer de parents?" . Ils se sont mis d'accord pour un nouveau quatuor parental : Nico, Marine, Quentin et Vivi.

Ou encore, c'est crescendo, et là c’est plus dur: "ce serait bien que les parents soient morts pour pouvoir faire ce que je veux!"

Et les parents? 365j/365, 24h/24, ça soude (ou dessoude) un couple?

Quelques (pas mal) engueulades, bien sur, mais on en sort plus soudés que jamais! On est une équipe capable d'affronter pas mal de tempêtes et de guider notre barque à peu près partout!

Choix difficile entre la version jour et la version nuit...

C’est vraiment un voyage en famille, pas un voyage de couple, clairement.

On est une équipe de 4, une super bonne équipe de 4.

On a l’impression d’être plus sereins et on espère rester avec cette attitude pour la suite de nos aventures familiales, garder en tête qu’il faut savoir relativiser et qu’il y a toujours une solution, comme le répètent souvent les garçons.

On va devoir lâcher prise.

Si ce n'est pas un concept que l'on a pu développer en voyage, on va devoir en faire preuve après. Surtout auprès des gars. Après un an sur leurs dos, on va devoir faire confiance aux grand-parents, oncles et tantes, instituteurs, voisins ou autres nounous. Oui ils vont prendre soin de nos enfants même s'ils vont sûrement être moins à cheval sur la crème solaire, le pshitt dans le nez, le lavage de main. Mais surtout, et ça on pense y parvenir facilement, on va faire confiance à nos enfants, on les connait bien, et c’est des “oufs guedins”, comme ils le disent eux-même.

Après avoir vu différentes partie du monde, on veut aussi croire que l’aventure est au bout de la rue.

On ne compare plus : au début du voyage, on se disait souvent "tiens, ça ressemble à la Bretagne ou à la Corse..." maintenant, on apprécie juste les différents paysages, en se disant qu'on a aussi beaucoup de belles choses à voir chez nous.

Revenir nous permet de voir notre quotidien avec des yeux tout neufs.

Pour Léon, un mois après le retour c’est s’étonner de pouvoir boire l’eau du robinet en France.

Pour Lucien, c'est regarder sous l'eau de la mer Méditerrannée avec un masque et s'exclamer: " sous l'eau, le sable ressemble aux dunes d'Oman!"

Pour Antoine, il va falloir commencer à penser à un nouveau projet très vite, objectif essentiel pour avancer.

Élo a besoin d’encore un peu de temps pour atterrir avant de penser à la suite.

On nous demande souvent ce qu'on pense que les garçons retiendront du voyage. On n'en sait rien mais on répond souvent que, plus que des souvenirs, ils garderont une empreinte indélébile de ces mois passés en famille, et dans l’inconnu.

On essaiera d'entretenir leur mémoire avec les photos et les discussions sur notre aventure.

Et comme dit Léon, il y a un moyen pour se rappeler des choses passées : "regarde dans tes rêves pour te souvenir "...

FUN FACTS

Nos standards ont changé

En terme de sécurité d’abord.

Un taxi avec des ceintures de sécurité, ça nous surprend maintenant.

On est bien à l’aise à 4 sur un scooter (plus pour très longtemps cela dit). Voir un enfant de 8 ans conduire son scooter, sa petite sœur à l’arrière, sans casque bien sur, pourquoi pas?

Au niveau de l’hygiène aussi, on est devenu un peu moins regardant.

Ah tiens, ils font la chambre dans cet hôtel? Wow y’a même une fenêtre, qui donne sur l’extérieur!

La salle de bain partagée où tu te galères en tongs à pas faire tomber tes fringues, ils mettent jamais de crochet !

S’ils fournissent savon, serviettes ou chauffage, c’est super classe. L’eau chaude est une bonne surprise, sinon, tant pis.

Des chiottes avec une cuvette, c’est le grand luxe.

Prendre une douche et faire popo en même temps est standard (et très pratique).

Ou sinon, c’est faire caca dans un sac plastique en pleine nature…

Niveau transports aussi, grosse évolution.

Avant le voyage : "ah merde, c'est a 2h de d'autoroute, ...avec les gars, on sait pas trop."

Maintenant : 19h de train déglingué / 8h de bateau sans banquette / 12h de bus de nuit : ok, super, let's go!

Par contre, on a eu de bonnes surprises avec la douchette des toilettes asiatiques, un must écologique !

Le Tanaka super écolo aussi en Birmanie ils s’en tartinent les joues tous les jours: une sorte de crême solaire à base d’écorce et d’eau.

Ou les idées des gars “Moi quand je serai plus grand j'aurai une serviette en bois” (on a hâte!).

Niveau organisation, on est devenu plus relax avec le temps: de moins en moins de préparation nécessaire.

On a moins d’attentes et donc de belles surprises à chaque fois. Vraiment très peu de déception.

On nous demande souvent ce qu’on a préféré de notre voyage, question très difficile, alors en bonus on a préparé notre palmarès plus bas.

On nous demande aussi ce qu’on n’a pas aimé et on est heureux de répondre qu’on n’a vraiment aucun regret dans les choix faits!

Être une femme en long voyage.

C’est oublier toute trace de féminité pendant des mois.

Ta crème de jour c'est la crème solaire.

Tes copines te demandent "Comment tu fais pour t'épiler?", tu restes vague dans la réponse.

Avoir ses règles dans le désert, en camping, sans eau, c’est pas toujours simple.

Devoir changer sa cup, après avoir cuisiné très épicé (ceux qui ont enlevé leurs lentilles dans le même contexte savent…)

Devoir porter un soutien-gorge de sport en 4x4.

Faire des lessives au scrubba bag, ça fait se rappeler avec émotion notre machine qui nous attend dans le sous-sol!

Nos 5 sens sollicités en voyage (liste non exhaustive et presque infinie)

La vue

Les paysages inoubliables

Des monuments époustouflants

Des levers ou couchers de soleil à couper le souffle

Les animaux sauvages dans leur habitat naturel

Les gens, enfants, vieux, familles, croisés sur notre passage

Les couleurs des rizières, des fruits, de la mer, des poissons, des gens, du ciel...

Les fesses des filles touristes (merci la mode des maillots strings...)

L'ouïe

Le chant du coq (trop) tôt le matin en Asie

Le bruit du vent qui claque sur la toile de tente

Le raclement de gorge de Lucien le soir

Les perruches autour des vignobles de Cafayate

La petite voix de Lucien

La musique colombienne

Le rire de Lucien dans son sommeil la nuit

“J’ai un ongle”, Léon 42 fois par jour

Les différentes langues entendues et “parlées” dans ces 15 pays

Le manque de musique

Le manque de silence (avec des pipelettes pareille)

L'odorat

Les chaussures et chaussettes d'Antoine à l'odeur piquante

Les épices au souk

Les prouts des gars dans les espaces confinés ...

L’odeur de la pluie

L’odeur du matin humide et déjà chaud

L'odeur des centaines de plats succulents dégustés

Le toucher

Les roches de Petra

Les câlins du matins

Les recoins des sculptures Botero

Le souffle de l'air sur nos visages en scooter ou en bateau

La plante des pieds de Léon qu'il aime qu'on lui caresse

Le coupant des “fruits du serpent”

Les piqûres de moustiques

Le goût

Le café à la cardamome

L’ananas au citron vert

Les noix de coco tombées de l’arbre

Les épices, un peu partout

La découverte du bon goût de mangue pour Élo

La boule de Wasabi ingurgitée par Lucien

Les saveurs des bananes Sri Lankaises

Le Sambal Indonésien

Le sable dans la bouffe, partout, dans le désert omanais

LES PALMARÈS

Quel sont nos meilleurs souvenirs ?

Lucien :

- Oman parce qu'on a vu des dromadaires dans le désert et qu'on a loué un gros 4*4

- Bali parce qu'on a fait du surf

- Isla Mucura (Colombie)

- Angkor, Iguazu et la Baie de Halong

Léon :

- Les tortues qui étaient au Sri Lanka et Oman, le désert

- Les temples d'angkor et Bagan

Bonus :

Les levers de soleil, c'est bien?

Lucien : oui

Léon : oui

Et les randos ?

Lucien : OUI

Léon : NON

Et les singes:

Les 2 : Ouais

Élo :

- Le sentiment de liberté infinie en arrivant à Bali

- Les levers de soleil sur les temples de Bangkok et Bagan

- Le fou rire à Nara (Japon) avec le daim qui a fait peur à Léon

- Croiser amis et famille sur la route

- Nager avec les tortues

Antoine :

- Nager avec les tortues

- Surfer en famille a Bali, tous les 4

- Le Daim de Léon a Nara

- Les temples d’Angkor, la baie de Ha long et Bagan

- Voir les gars inséparables, sans jamais se chicaner

- Constater que les gens sont gentils, partout

Le meilleur repas du voyage ?

Lucien :

- Le MahiMahi a Balangan (Bali)

- Le sushi train à Kyoto (Japon)

- Le burger à Bali (Kuta)

Léon :

- les nouilles qu'on mangeait à Bali

- Les glaces (on a du en manger 5 en un an...)

- Les kottu au Sri Lanka

Élo :

- Le poisson grillé les pieds dans le sable à Bali

- Le resto gastro à Dubai, l’occasion de se pouponner pour la fête d’Antoine

- Le buffet oriental au milieu du désert à Oman

Antoine :

- Le curry au bord de la route au Sri Lanka, 6 mois après, ça me pique encore la bouche

- Le dîner dans le temple de Koya San, même si la moitié des ingrédients étaient inconnus

- Le barbecue argentin à cafayate avec Fanch et Pauline

- Le burger vegan à Jardin (bananera revolucion, allez-y), en Colombie

- Faire des pâtes au milieu d’une tempête de sable dans le désert Omanais (repas oublié mais souvenir inoubliable)

Quel est le meilleur hôtel ?

Lucien :

- Desert Camp 1000 nights à Oman

- Hostal Isla Mucura

- Les Manguiers (Cambodge)

Léon :

- Hostal Isla Mucura

- Le Club Med!

Élo :

- Le premier hôtel à Bali, on n’avait pas encore ajuster notre budget (Flower Bud)

- Les Manguiers à Kampot on s’y est senti super bien

- Chez Lala à Polhena Beach (Sri Lanka), ambiance relax

- Beach House à Rincon del Mar (Colombie)

Antoine :

- Koya San (temple Sojoshin in), atmosphère mystique incroyable

- Hostal Isla Mucura

- Desert Camp Oman (malgré le gros stress de traverser le désert en 4x4 pour s'y rendre)

Plus belle plage du voyage?

Lucien : Phuket (Thaïlande)

Léon : Trez Hir (Bretagne)

Élo : Rincon del Mar (Colombie) / Polhena beach (Sri Lanka)

Antoine : Isla Mucura (Colombie)

Et les pires souvenirs ?

Lucien :

- Quand les parents ont eu la dengue

- Quand Léon a vomit a l'aéroport

- Quand j'ai vomi chez Inès (Argentine)

- les long trajets en bus

Léon :

- Le scooter pourri au Cambodge (Kep)

- Les ventilateurs de la chambre qui faisaient un bruit de ouf (Kep)

- La baignade dans la Mer Morte (ça piquait trop)

Élo :

- Le milieu de voyage avec un coup de mou suivi d’une bonne dengue

- l’arrivée au Cambodge avec les ratés de Kep: Antoine malade, hôtel pourri et scooter en panne

- Les singes agressifs de Bali

- Faire et refaire les sacs et les porter !

Antoine :

- La frayeur d’un accident de voiture évité à Oman

- La nuit de forte fièvre à Kep

C'était bien d'être toujours, TOUJOURS tous les 4, 24/7 ?

Lucien :

Bien, mais cool aussi quand papi et mamie ou grand-père et grand-mère nous ont rejoint.

Léon :

Oui mais j'en avait marre des parents des fois.

Élo :

SUPER! Mais les petites pauses amis et famille ont fait le plus grand bien. On a eu du mal à se séparer depuis le retour.

Antoine :

Génial, mais ma marche, seul, de quelques minutes par jour pour chercher à bouffer était une bouffée d'oxygène nécessaire.

On recommence? Si oui, quand?

Lucien : Ouais, mais en camping car!

Léon : Oui mais en van, dans 2 semaines, dans des pays qu'on connait pas

Élo : Oui mais pas tout de suite tout de suite, on va d’abord renflouer les caisses.

Antoine : Yes, Demain !!!

On ferme donc cette parenthèse avec beaucoup d'émotions.

Merci pour les gentils petits mots et commentaires!

Et big up à tous ceux qu'on a croisé sur notre route, ils ne sont pas tous en photos:

FIN ... ?

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